• Ce samedi 29 août, France Bleu Maine a fait un retour sur notre affaire d'ordures ménagères.

    Ci dessous l'interview de Jean-Louis Yvernault (Président du Syndicat mixte du Val de Loir) :

    En replay également, l'interview de Marc Blachère :

    Suivez le lien :

    http://www.francebleu.fr/infos/retour-sur-info-la-guerre-des-poubelles-dans-le-sud-sarthe-2546607

     

     

    Cordialement

    Collectif Val-de-Loir, le 31 août 2015

     

     


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  • Jacques,

    Cher Jacques,

    Voilà, tu nous as quittés...
    C'était un soir de juin dernier. Celui au cours duquel notre Collectif a organisé une rencontre publique au Lude. Une rencontre fructueuse qui te devait beaucoup. Discrètement, un peu comme on conte une anecdote, tu m'as annoncé qu'après un temps de répit le mal avait repris son œuvre. Tu le savais inexorable. Tu ne m'as pas laissé le temps de chercher quoi te dire. En revenant aussitôt sur la soirée à peine achevée, en plaisantant, tu m'as épargné d'avoir à débiter une banalité.   C'était il y a deux mois. Je ne pouvais imaginer qu'il restait si peu de temps.

    Ton départ m'a conduit à faire un compte et d'en être surpris. Il n'y a guère longtemps que nos chemins se sont croisés. Ce fut une reconnaissance réciproque immédiate. Nous avons partagé quelques moments forts et depuis dix-huit mois, au service de nos concitoyens, nous partageons cet engagement au sein du Collectif Val-de-Loir. Nous te devons une large part de son rayonnement au Lude. Dès hier, des habitants de la commune nous ont joints pour nous dire leur émotion et leurs remerciements pour ton action et ton humanité attentive.

    Jacques, la première chose qui va nous manquer, qui nous manque déjà, c'est ton sourire éclairé du bleu de ton regard pétillant. Le souvenir de ta détermination à vivre en homme debout, ne s'en laissant compter ni par les ans qui passent ni par les prêcheurs en renoncement, ne pourra que fortifier la nôtre. Ton dernier combat, celui livré contre la faucheuse, sera une leçon. Tu avais une claire conscience de son issue. Ce combat tu l'as livré avec une force morale et une dignité admirables. Il y a quelques jours encore, alors que nous savions que tu savais et que tu savais que nous savions, tu nous donnais le change en évoquant des demains à partager.

    Cher Jacques,

    Tu ne croyais pas au ciel. Aussi je ne te donnerai pas du « au revoir » ni te ferai des « à-dieu ». En mon nom personnel, au nom de tous les amis de notre Collectif, je te salue fraternellement. J'adresse également nos sentiments de compassion et de respect à Nicole, ta compagne, à Jean-Luc et Jacky, tes fils, à tes proches.

    Salut Jacques,
    Salut, mon frère.


     


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  • Sous le titre « Le Collectif répond à ses détracteurs », le Petit Courrier a publié vendredi 7 août un droit de réponse que nous lui avions adressé quelques jours plus tôt.. On lira ci-dessous ce droit de réponse.

    Dans un article publié en page 6 de votre édition du 31 juillet le Collectif Val-de-Loir est la cible quasi exclusive d'une association qui, de son propre aveu, ne compte que quelques adhérents.

    Écartant toute vaine polémique, nous nous en tiendrons aux faits. Engagée il y a 18 mois, l'action des usagers animée par le Collectif Val-de-Loir a déjà engrangé deux acquis de taille. Dés l'été 2014, le pire a été empêché. Les initiateurs de la collecte en apport dit volontaire n'ont accepté un nombre relativement élevé de points de collecte disséminés dans la campagne que pour faire passer la pilule. Leur objectif était d'en réduire rapidement et massivement le nombre. Des compte-rendus officiels de réunions de travail en font foi. Cela aurait considérablement aggravé tous les défauts du système et amplifié la catastrophe écologique déjà en cours.

    Une seconde étape a été franchie en mars dernier. Lors d'un vote à bulletins secrets, par 26 voix contre 5 et 2 abstentions, le comité du SMVL s'est engagé à rétablir « à court terme » la collecte de porte-à-porte dans des conditions voisines de celles qui existaient jusqu’à fin 2013. Le président du Syndicat vient de le confirmer dans la publication « Objectif Environnement ». Les 15 ou 16 mois qui nous séparent de ce retour à un service de qualité pour tous paraissent bien longs et l'impatience est légitime au regard de l'absurdité et de l'injustice du système en place. Mais que l'on veuille bien considérer les lourdes décisions institutionnelles antérieures et la nécessité de refonder des contrats de prestations qui devaient courir jusqu'en 2020 : il ne fait pas de doute que ce que nous avons ensemble obtenu est déjà considérable.

    Le travail préparatoire au passage à l'acte est en cours. Il convient cependant de ne pas baisser la garde. De tout cela le Collectif s'en entretenu en toute transparence avec plusieurs centaines d'usagers lors de la série de 7 rencontres publiques qu'il a organisée en juin et à la suite desquelles il s'est encore renforcé de nombreuses adhésions nouvelles.

    Lors de ces rencontres, le problème des tarifs a été largement discuté. Nous ne l'avons jamais dissimulé, il sera le plus difficile à résoudre. Pour deux raisons qui conjuguent leurs effets. Le passage de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) à la redevance (REOM) a chamboulé les règles tarifaires au détriment des foyers aux revenus les plus modestes et des familles nombreuses. Les lourds investissements réalisés ont aggravé le mouvement. Il est illusoire d'imaginer qu'une facturation au poids ou au volume modifierait les choses par rapport à la facturation au nombre de personnes au foyer. Le seul élément proportionnel à la quantité de déchets est le coût du traitement des ordures résiduelles (conteneurs gris et colonnes à tiroir). Or ce coût représente moins de 9 % du montant total des factures... Ce n'est donc que par une action globale et patiente que l'on peut espérer gagner une évolution tarifaire. Le Collectif n'entend pas y renoncer. 

    Pour le Collectif Val-de-Loir, Marc Blachère

      facebook.com/collectifvaldeloir


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