• Une guerre d'usure

    Entre petits pas et immobilisme

    Quelques 700 personnes ont répondu à l’invitation du Collectif et participé aux réunions-débats organisées, au cours du mois de novembre, dans chacune des quatre Communautés de communes du territoire du Syndicat mixte du Val de Loir. A cette occasion, le Collectif a rappelé les actions en cours. Il est revenu également sur les derniers développements dont les médias se sont fait largement l’écho et qui ont contraint le Syndicat à sortir enfin de son mutisme.

    Le Collectif a réaffirmé sa détermination et appelé les participants à rester mobilisés car, depuis le Conseil syndical du 30 septembre dernier, la situation est totalement figée. Au cours de ce Conseil, M. Yvernault a présenté au vote la proposition du Bureau, à savoir le principe d’un retour au porte-à-porte, sauf pour les résidences secondaires, l’habitat vertical et les écarts non accessibles aux véhicules de collecte. Les délégués ont repoussé tout engagement de cette nature, fût-il de principe, demandant, au préalable, une étude financière.

    Mardi 25 novembre, s’est tenu un nouveau Conseil syndical ; situation inchangée : l’immobilisme est de rigueur. Les responsables de la réforme ratée, 1er vice-président en tête, feignent d’ignorer la gravité de la situation et continuent benoîtement à revoir le Règlement de service, retouchant d’une virgule ou d’un point tel paragraphe, redessinant les contours d’un autre. Ce qui se traduit systématiquement, nous l’avons bien noté, par un durcissement des obligations des usagers, rarement l’inverse.

    Mais le Collectif ainsi que les usagers refusent de se laisser abuser par la superbe de ces élus, pénétrés de leur importance et de leur pouvoir quasi-divin que leur confère le cumul de mandats à répétition.

    L’argumentaire présenté par l’avocat du Syndicat, au cours de l’audience du vendredi 28 novembre, devant le Tribunal d’instance de La Flèche, concernant l’absence de base de liquidation sur les factures adressées aux usagers, est le parfait reflet du peu de considération dans lequel les élus tiennent leurs administrés et usagers que nous sommes. En bref, « ce serait excessivement compliqué à mettre en œuvre et rallongerait la facture de plusieurs pages » et ils ont voulu nous éviter la peine de chercher à comprendre. Elégante et hypocrite façon de dire que nous sommes des idiots juste bons à payer. Or, nous avons prouvé le contraire. Après plusieurs mois de décorticage systématique de cette réforme, nous avons réussi à mettre en lumière toutes les anomalies et irrégularités et à comprendre toutes les finesses de cette facturation, y compris ce qu’ils avaient cherché à dissimuler.

    Collectif et usagers sont plus que jamais déterminés à trouver tous les tenants et aboutissants de cette réforme. A ce jour, de nombreuses questions restent encore sans réponse, quant aux responsabilités respectives de ceux qui, par leur incompétence, leur irresponsabilité ou leur imprévoyance, ont conduit le Syndicat au bord du gouffre financier avec les conséquences désastreuses que l’on connaît pour les usagers.

    Libre à ces mêmes élus de continuer à croire qu’ils peuvent gagner cette guerre d’usure.

    Collectif Val-de-Loir, le 3 décembre 2014


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